A propos

Le but de ce blog

Le but de ce site est de mettre à la disposition des internautes, le résultat de plus de 30 années de recherches dans divers dépôts d’archives françaises, mais aussi étrangères. Il concerne la période de la Révolution Française et du 1er Empire et se limite au département du Bas-Rhin (1792-1815).

 

Il se subdivise en quatre grandes parties, Le Bas-Rhin, la législation, la conscription et les militaires.

1. Le département du Bas-Rhin

De sa création par l’Assemblée Nationale le 15 janvier 1790 jusqu’à la chute de l’Empire en 1815, le département du Bas-Rhin englobait une partie de l’actuel Palatinat. Quelles en étaient les limites ? Jusqu’à quand? Quels villages faisaient partie du Bas-Rhin d’alors ? Quelle a été la population ? Qui étaient les préfets, les sous-préfets, les députés, les maires ? Voilà les réponses que vous trouverez dans cette rubrique.

En plus cette section, comporte l’aspect organisationnel militaire de la 5e division militaire qui regroupe les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (avec l’actuel département du Territoire de Belfort). Quelles sont les garnisons existantes ?Que s’est-il passé pendant la campagne de 1815 ? Quelles troupes sont passées et quand ? …

2. La législation militaire.

Une grande partie de la vie civile et militaire est régie par des lois, décrets, circulaires et autres textes qui organisent dans les moindres détails la vie quotidienne du conscrit au vétéran. Lors de nos recherches, j’ai eu l’occasion de consulter un certain nombre de ces législations et j’ai toujours regretté la dissémination de ces documents. La finalité, ici, étant de permettre au chercheur de les trouver regrouper en un même endroit.

3. Le recrutement

D’une armée de métier à une armée nationale, en passant par l’armée révolutionnaire, telle est la transformation fondamentale que connaît l’armée française de 1789 à 1815. Les profondes réorganisations des structures et la conscription finissent par faire de l’armée française un ensemble homogène et efficace, moderne et national. Tous les aspects, mais aussi les problématiques rencontrées par les autorités sont abordés dans ce chapitre. Qui s’enrôle comme volontaires et pourquoi ? Qui se fait remplacer ou substituer et combien cela coûte ? Qui est réformé et l’est-on définitivement ? Comment a-t-on recruté les volontaires de 1792 ? Qu’est-ce que la compagnie de réserve ? Qui compose le conseil de recrutement ? Comment les conscrits sont-ils partis pour rejoindre leur régiment respectif ?, …
Courant de l’année 2023, la base de données des conscrits du départements du Bas-Rhin sera consultable sur un lien. Cette banque de données, riche à ce jour de 60 000 entrées, permettra se connaître le passé militaire des jeunes gens originaires ou résidant dans le département du Bas-Rhin. Après interrogation de cet ensemble, l’internaute pourra y trouver les diverses biographies ainsi que les sources consultées pour les réaliser.

 

En voici deux exemples pris au hasard :

 

BUCKENMAYER Joseph
Né en 1785 à Riedseltz. Il est fils de Jacques et de BUSALB Anne Marie. Il exerce la profession de musicien.
Il est conscrit de l’an XIV du canton de Wissembourg et a obtenu le n°145 lors du tirage au sort. Il est le substituant de WERNER Jean Pierre, conscrit de l’an XIV de la commune de Steinseltz. Il entre au service le 14 brumaire an XIV. Il est fusilier et sert d’abord à la 8e compagnie du 3e bataillon du 27e régiment d’infanterie de ligne (matricule n°2583). Au registre de matricule son nom est orthographié « BOCKENMEYER » et il est dit natif de Steinseltz. Il fait la campagne de l’an XIV au 2e corps de réserve. Il incorpore ensuite successivement la 4e compagnie et enfin la compagnie de grenadiers du 2e bataillon du même régiment. Le 12 mars 1811, il est fait prisonnier de guerre et est rayé des contrôles le 30 septembre suivant.
Il mesure 1,660 mètre, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front couvert, le nez gros, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale.
Références : AAS 1RP39 – 1RP127 – SHD 21Yc249

 

BING Jean Jacques
Né le 28 novembre 1785 à Wissembourg. Il est fils de Philippe et de THURM Catherine Marguerite. Il exerce la profession de boutonnier.
Il est conscrit de 1806 du canton de Wissembourg et a obtenu le n°171 lors du tirage au sort. Il réclame pour cause d’infirmités et est renvoyé au conseil de recrutement. Il est réformé. Lors de la levée des 300 000 hommes, sa réforme est maintenue pour être estropié de la main gauche.
Il mesure 1,625 mètre.
Références : AAS 1RP48 – 1RP131

4. Les militaires

Dans ce dernier volet de ce site, j’aborde les deux sujets suivants :

  • les médaillés de Sainte-Hélène : il s’agit des vétérans des armées de la Révolution et du Premier Empire qui ont obtenu à partir de 1857 la première médaille commémorative de France. D’après les informations que j’ai pu récolter lors de toutes mes recherches, j’estime à 4856 anciens militaires habitant dans le Bas-Rhin qui l’ont eu entre septembre 1857 et fin janvier 1865. Les renseignements individuels de chacun sont inclus dans les biographies.
  • les militaires décédés dans les divers hôpitaux du département du Bas-Rhin et originaires du reste de l’Empire (français, italiens, allemands, belges, autrichiens, ….). Le visiteur verra une petite biographie de chacun d’eux. Ils sont classés par ordre alphabétique des noms de famille.

Les sources

Comme indiqué en introduction, toutes ses données sont le résultat de longues années de recherches et de passion. Elles ont été récoltés :

  • aux Archives Nationales à Paris (AN)
  • au Service Historique de la Défense à Vincennes (SHD)
  • aux Archives d’Alsace site de Strasbourg (AAS)
  • aux Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg (AMS)
  • aux archives municipales de Haguenau (AMH)
  • aux archives municipales de Wissembourg (AMW)
  • au Stadtarchiv de Landau (AML)
  • au Stadtarchiv de Mainz (AMM)
  • de différents passionnés et/ou généalogistes avec qui j’ai échangé des informations.

Remerciements

Je tiens ici à remercier tous ceux qui m’ont aidé et qui m’aideront encore dans le futur dans la réalisation mes recherches. Un remerciement à ma famille et à mon épouse Josiane, qui m’a toujours soutenu et permis ses longues heures de recherches.

Un dernier remerciement au personnel des divers dépôts d’archives qui m’ont souvent aidé à résoudre des énigmes particulières.